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Le prix des maisons à proximité des domaines skiables populaires au Canada devrait fléchir de 2,9 % au cours de la prochaine année

Royal LePage prévoit une stabilité continue sur le marché de l’immobilier récréatif d’hiver au Canada, les taux d’intérêt devant se maintenir ou se modérer

  • Le prix national des maisons unifamiliales dans les marchés récréatifs d’hiver du Canada a diminué de 0,7 % d’une année sur l’autre au cours des 10 premiers mois de 2023.
  • 24 % des experts récréatifs de Royal LePage ont signalé une baisse de la demande des acheteurs cette année en raison de facteurs climatiques ou de catastrophes environnementales, à la suite d’une saison de feux de forêt sans précédent.
  • 41 % des experts signalent une augmentation de l’inventaire de propriétés à vendre, conséquence directe de la hausse des taux d’intérêt.
  • Les régions du Mont Sutton au Québec et du Mont Washington/Vallée Comox en Colombie-Britannique enregistrent la plus forte hausse du prix médian dans le segment des maisons unifamiliales, avec des augmentations respectives de 27,3 % et 26,5 % d’une année sur l’autre.
  • Le Mont Sainte-Anne, au Québec, enregistre une augmentation de 83,4 % du prix médian des copropriétés d’une année sur l’autre ; cette forte hausse reflète le large éventail de styles et de prix des propriétés, ainsi que la rareté de l’inventaire.

TORONTO, le 29 novembre 2023 – Selon le Rapport de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver publié aujourd’hui, les prix des résidences dans les régions de ski populaires du Canada[1] ont affiché une modeste baisse d’une année sur l’autre depuis le début de 2023, alors que la demande des acheteurs continue de s’affaiblir. Ce ralentissement est largement dû aux taux d’intérêt élevés et à l’augmentation du coût de la vie, ainsi qu’à un climat général d’inquiétude quant à l’état de l’économie, selon le rapport. À l’échelle nationale, au cours des 10 premiers mois de 2023, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée est demeuré essentiellement stable, diminuant de 0,7 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 068 200 $.

« Bien que les marchés récréatifs immobiliers varient considérablement d’une région à l’autre, l’activité dans l’ensemble des communautés touristiques d’hiver du Canada a sensiblement ralenti. Les ventes annuelles sont en baisse dans la plupart des régions et l’inventaire a légèrement augmenté alors que le marché continue de retrouver son équilibre. Toutefois, cela ne s’est pas traduit par une forte baisse des prix sur la majorité des marchés. Bien que l’augmentation du coût de la vie ait eu un impact sur la demande dans le secteur immobilier récréatif, les prix sont restés stables en raison de l’offre relativement faible et de la capacité des vendeurs à attendre une bonne affaire », a déclaré Pauline Aunger, dirigeante d’agence de Royal LePage Advantage Real Estate. « L’activité du marché tend à revenir aux normes historiques, après avoir connu un regain d’activité sans précédent pendant la pandémie. Outre le retour à la routine professionnelle et sociale, la hausse actuelle des taux d’intérêt a exacerbé ce refroidissement, car les consommateurs sont plus préoccupés par les dépenses hypothécaires et l’économie en général, y compris ceux qui achètent dans les marchés récréatifs haut de gamme. » 

Prévisions

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans les régions de ski du Canada augmentera de 2,9 % au cours des 12 prochains mois pour atteindre 1 099 661 $. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables, ou légèrement à la baisse, jusqu’en 2024.

« Les prix des propriétés récréatives dans les régions de ski populaires du Canada devraient demeurer stables au cours de l’année à venir. Bien que la demande ait diminué et que l’offre ait augmenté par rapport au boom immobilier alimenté par la pandémie, l’activité du marché tend à revenir à des niveaux historiques normaux. Cela permettra de maintenir les prix sur une trajectoire légèrement ascendante au cours de l’année à venir, les Canadiens continuant à rechercher une place sur certaines des pentes les plus prisées au monde », a ajouté Mme Aunger.

La hausse des taux d’intérêt pèse sur les consommateurs

Depuis mars 2022, la Banque du Canada a augmenté son taux de financement à un jour à dix reprises, portant son taux directeur à un niveau inégalé depuis plus de deux décennies. Associée à la hausse du coût de la vie, l’augmentation des coûts d’emprunt a produit un effet de refroidissement sur les marchés immobiliers de villégiature, similaire à celui ressenti dans le segment résidentiel, quoique dans une proportion moindre. De fait, 41 % des experts en immobilier récréatif de Royal LePage ont signalé une augmentation des propriétés à vendre sur leurs marchés respectifs, conséquence directe de la hausse des taux d’intérêt, par rapport à l’année dernière. On s’attend largement à ce que la Banque du Canada maintienne son taux directeur lors de sa prochaine annonce en décembre.

« Bien que les propriétaires dans ce segment du marché aient une plus grande tolérance à l’égard de l’augmentation des coûts, ils ne sont pas totalement à l’abri », a déclaré Mme Aunger. « Bien que bon nombre d’entre eux achètent leur maison au comptant, certains optent pour un financement. Certains acheteurs potentiels nécessitant un financement suspendent leur projet d’achat et attendent que les taux baissent pour éviter de payer des mensualités plus élevées. Compte tenu du climat économique actuel, certains propriétaires trouvent que leurs dépenses mensuelles sont trop lourdes et réduisent leurs coûts ou déménagent dans une propriété plus petite et moins dispendieuse. »

Mme Aunger ajoute que la réglementation de certaines municipalités en matière de location à court terme fait qu’il est de plus en plus difficile pour les propriétaires de résidences récréatives de compenser l’augmentation de leurs dépenses en louant leurs chalets. De récentes modifications législatives ont par ailleurs été annoncées la semaine dernière dans l’Énoncé économique de l’automne du gouvernement du Canada[2], dans le but d’encourager les propriétaires à mettre leur maison en vente ou à la louer pour des périodes plus longues.

Les marchés récréatifs attirent des résidents à l’année

Historiquement, les propriétés récréatives ont servi de résidences secondaires et de vacances aux Canadiens. Cependant, depuis l’apparition de la pandémie et le passage à des possibilités de travail à distance, de plus en plus de Canadiens choisissent les marchés récréatifs pour leur résidence principale. La majorité des régions récréatives étudiées (59 %) ont enregistré une baisse à deux chiffres du nombre de maisons vendues au cours des 10 premiers mois de 2023, par rapport à la même période l’an dernier. Les experts du marché des propriétés récréatives de Royal LePage à travers le pays ont signalé une baisse de la demande dans leurs régions respectives (47 %), et une augmentation à la fois de l’inventaire (88 %) et du nombre moyen de jours sur le marché (82 %), par rapport à 2022.

« Si les résidents n’affluent plus en masse sur les marchés récréatifs comme au plus fort de la pandémie, lorsque les prix et les ventes s’envolaient, l’accès à l’internet haut débit dans les régions plus éloignées a conduit à une augmentation du nombre de résidents à l’année », a déclaré Mme Aunger. « Nous sommes encore en train de nous adapter à un marché moins vigoureux, avec un inventaire à la hausse et une demande réduite des acheteurs, car les consommateurs surveillent attentivement leurs dépenses discrétionnaires sous le poids de coûts d’emprunt plus élevés. Contrairement à l’achat d’une résidence principale, la plupart des personnes à la recherche d’une propriété de loisirs ont le luxe d’attendre que la bonne maison se présente ou que les conditions du marché soient plus favorables. »

Une saison des feux de forêt sans précédent perturbe l’activité du marché

Des incendies de forêt d’une ampleur sans précédent ont eu un impact considérable sur les marchés immobiliers au pays au cours des mois d’été, y compris dans les communautés de villégiature du Canada.

Cette année, plus de 6 000 incendies ont détruit plus de 16,5 millions d’hectares de terres dans tout le pays.[3] La sécheresse et les températures extrêmes ont créé les conditions optimales pour que les feux de forêt se propagent dans l’ouest du Canada, les provinces atlantiques et les régions du nord de l’Ontario et du Québec au cours de l’été. Les incendies ont détruit des centaines de bâtiments et les ordres d’évacuation ont déplacé des dizaines de milliers de résidents à travers le Canada. Certaines zones de villégiature qui n’ont pas été directement touchées par les incendies ont également été affectées par la fumée qui s’est répandue dans leur région.

« Il s’agit de la pire année de l’histoire du Canada en ce qui concerne les incendies de forêt. Pour ceux qui achètent ou vendent une maison, cette crise a été une source d’inquiétude et de confusion, car les conditions dangereuses ont provoqué des perturbations sur le marché », a déclaré Mme Aunger. « Comme l’intensité et la fréquence des incendies de forêt devraient augmenter en raison des changements climatiques, nous pouvons nous attendre à ce que les phénomènes météorologiques extrêmes continuent d’influencer nos marchés récréatifs et les décisions des consommateurs. »

Selon le rapport, 24 % des experts du marché immobilier récréatif de Royal LePage ont signalé une baisse de la demande des acheteurs cette année en raison de facteurs climatiques ou de catastrophes environnementales.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver202

RÉSUMÉS RÉGIONAUX 

QUÉBEC 

Au cours des dix premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale isolée dans les régions de ski populaires du Québec a augmenté de 7,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 501 600 $. Par ailleurs, le prix médian d’une copropriété a augmenté de 4,9 % pour s’établir à 399 300 $. Sur le marché récréatif de la province, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait augmenter légèrement, soit de 1,8 % au cours des 12 prochains mois. 

Mont-Tremblant
(Mont-Tremblant, Mont-Blanc, La Conception)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Mont-Tremblant a augmenté de 7,8 % comparativement à la même période en 2022 pour atteindre 539 000 $, tandis que les ventes ont diminué de 13,2 %. Le prix médian d’une copropriété dans la région a quant à lui diminué de 2,1 % au cours de la même période, alors que les ventes dans ce segment du marché ont observé un repli de 33,5 %.

« Lors de périodes de croissance des taux d’intérêt, le marché immobilier de luxe du secteur du Mont-Tremblant est typiquement moins affecté puisqu’une importante proportion d’acheteurs ne font pas appel au financement pour faire l’acquisition de leur résidence, ce qui explique que les prix se maintiennent à la hausse dans la région », explique Corina Enoaie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Les Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage. « Bien que nous remarquons que les acheteurs font preuve d’une certaine audace et de plus de patience dans le jeu de la négociation, pour tenter d’obtenir un meilleur prix, les vendeurs conservent l’avantage présentement puisqu’ils ne sont pas exposés à une forte concurrence. »

La professionnelle de l’immobilier rappelle aussi que la Loi sur l’interdiction d’achat d’immeubles résidentiels par des non-Canadiens ne s’applique pas à plusieurs secteurs de Mont-Tremblant, mais que les acheteurs étrangers doivent s’assurer de faire les vérifications nécessaires afin de pouvoir faire l’acquisition d’une propriété.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 1 400 000 $ pour une maison unifamiliale et de 150 000 $ plus taxes, pour une copropriété (condotel).

« Année après année, Mont-Tremblant se classe au sommet des meilleures stations de ski en Amérique du Nord », souligne Corina Enoaie. « Nous avons la chance de vivre dans un centre de villégiature quatre saisons à proximité de deux grands centres urbains que sont Montréal et Ottawa. Bien que la conjoncture économique limite le pouvoir d’achat des ménages, le marché immobilier de Mont-Tremblant devrait malgré tout tirer son épingle du jeu et demeurer modérément à la hausse en 2024. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région s’appréciera de 4,0 % au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Mont Saint-Sauveur
(Saint-Sauveur, Morin-Heights, Piedmont)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le marché immobilier à proximité du Mont Saint-Sauveur a présenté des tendances contrastées. Dans la région, le prix médian d’une maison unifamiliale a augmenté de 6,7 % par rapport à la même période en 2022 pour atteindre 600 000 $, tandis que les ventes ont diminué de 7,2 %. À l’inverse, le prix médian d’une copropriété dans la région a diminué de 6,5 % comparativement aux 10 premiers mois de 2022, pour atteindre 357 500 $, alors que les ventes ont fléchi de 2,3 %.

« Avant la pandémie de COVID-19, le marché immobilier local était plus vulnérable aux fluctuations économiques. Cependant, l’amélioration de l’accès à Internet haute vitesse et la flexibilité du télétravail ont renforcé la résilience du marché, créant une demande constante. La région abrite désormais une proportion importante de propriétaires de résidences principales », explique Éric Léger, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Humania E.L.

Concernant la dynamique entre vendeurs et acheteurs, M. Léger estime que les vendeurs conservent une marge de manœuvre quant au prix de vente, résultant des augmentations considérables de la valeur marchande de leur propriété lors des années précédentes, quoique la cadence d’appréciation sera appelée à diminuer au cours des mois à venir.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes à Saint-Sauveur, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 800 000 $ pour une maison unifamiliale et de 600 000 $ pour une copropriété.

« La rareté de l’offre devrait empêcher les prix des propriétés de fléchir dans la région de Saint-Sauveur en 2024, mais il est attendu que les ventes reculent, tandis que les ménages agiront avec plus de prudence, espérant un changement de direction à la baisse des taux d’intérêt », anticipe M. Léger. « Les consommateurs ont tout intérêt à planifier soigneusement les achats importants tels que l’acquisition d’une propriété et à s’entourer d’experts tels qu’un courtier immobilier, un conseiller financier et un courtier hypothécaire pour éclairer leurs décisions », rappelle M. Léger.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région augmentera de 4,0 % au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse. 

Val Saint-Côme et Mont Garceau
(Saint-Côme, Saint-Donat) 

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale à proximité de Val Saint-Côme et du Mont Garceau est demeuré essentiellement stable, diminuant de 0,9 % par rapport à la même période en 2022, passant à 431 000 $. Les ventes se sont aussi stabilisées, augmentant de 0,7 %.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal est d’environ 500 000 $ pour une maison unifamiliale détachée.

« Le marché s’est montré très actif jusqu’à l’été, puis, les délais de vente se sont étirés et les vendeurs ont commencé à faire des concessions sur leur prix, ce qui explique la stabilisation tant sur le plan des prix que des ventes, fait valoir Éric Fugère, courtier immobilier, Royal LePage Habitations. « Ce sont les effets directs de la hausse de taux d’intérêt qui commencent à se faire sentir », dit-il.

« L’accès aux sports d’hiver et la tranquillité continuent d’être des facteurs importants de demande dans Lanaudière, et l’accès à Internet haute vitesse est primordial pour les acheteurs, particulièrement pour ceux souhaitant s’installer de façon permanente et pour y travailler à distance », signale le courtier, ajoutant que le territoire est de mieux en mieux desservi.

M. Fugère croit que les prix des maisons en 2024 dans les marchés récréatifs de Lanaudière pourraient être parmi les plus affectés par les récentes hausses de taux d’intérêt.

« La démarche agressive de la Banque du Canada pour ralentir l’inflation engagée en mars 2022 donne aujourd’hui des résultats, en mettant un couvercle sur la demande immobilière », relate-t-il. « Lanaudière est l’un des seuls marchés à l’étude à avoir affiché un recul des prix des propriétés récréatives au cours des 10 premiers mois de 2023, et tout indique qu’ils continueront à s’adoucir, compte tenu du pouvoir d’achat réduit des ménages. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région diminuera de 2,0 % au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Bromont, Mont Sutton (Sutton, Brome et Lac Brome) et Mont Orford (Orford et Magog)

L’ensemble des marchés de l’Estrie aux abords des domaines skiables ont observé une augmentation du prix médian des propriétés unifamiliales détachées au cours des 10 premiers mois de l’année.

Des trois régions analysées, celle de Sutton a connu la plus forte hausse du prix médian des propriétés unifamiliales, augmentant de 27,3 % entre le 1er janvier et le 31 octobre 2023, comparativement à la même période en 2022, pour atteindre 697 500 $ et dépassant le prix médian à Bromont pour la première fois depuis que ce rapport est publié. En effet, le prix médian d’une résidence unifamiliale à Bromont a atteint 650 000 $, soit une augmentation de 10,9 % au cours des 10 premiers mois de l’année, après avoir fléchi de 0,9 % entre 2021 et 2022. De son côté, la région du Mont Orford a enregistré une hausse modérée de 5,3 % comparativement à la même période en 2022 pour atteindre 495 000 $. Au chapitre de la copropriété, le prix médian à Bromont a bondi de 11,3 % et augmenté de 4,8 % dans la région du Mont Orford pour atteindre 555 000 $ et 305 000 $, respectivement. Les ventes de copropriétés ont respectivement diminué de 4,3 % et de 30,8 %, respectivement, durant la même période.

« À l’instar de 2022, les marchés récréatifs d’hiver de l’Estrie ont affiché de grandes disparités cette année, mais s’est montré extrêmement résilient face aux aléas économiques », dépeint affirme Véronique Boucher, courtier immobilier chez Royal LePage Au Sommet. « Les prix des propriétés à Sutton ont dépassé ceux de Bromont pour la première fois, avec une hausse sans précédent frôlant les 30 % et au même moment, renouait avec la croissance des prix, après avoir connu une légère baisse des valeurs en 2022. Pendant ce temps, le marché d’Orford/Magog a enregistré une hausse saine des prix, mais un repli considérable des ventes.

Mme Boucher note que cette appréciation des prix s’est manifestée, malgré un environnement de taxes foncières à la hausse et d’augmentation des taux d’intérêt, ce qui témoigne d’une demande immobilière encore bien présente dans la région.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 1,5 millions de dollars pour une maison unifamiliale à Bromont, tandis qu’il se situe à 800 000 $ et 900 000 $ au Mont Orford et au Mont Sutton, respectivement. Une copropriété sur les pistes se vend plutôt à partir de 550 000 $ à Orford et à partir de 1 000 000 $ à Bromont.

« Actuellement, le marché immobilier de luxe est plus soutenu que le milieu de gamme », remarque Mme Boucher, ajoutant que les achats à plusieurs millions de dollars ne requièrent pas de financement dans bien des cas. « À Sutton, par exemple, on constate une hausse d’environ 30 % des ventes au-dessus du million de dollars pour 2023 par rapport à 2022 », souligne-t-elle.

« Le reste du marché demeure actif, mais les délais de vente sont plus longs qu’à pareille date l’année dernière », ajoute-t-elle. « Les premiers acheteurs restent en marge, en attendant que des conditions plus favorables leur permettent de faire leur entrée sur le marché immobilier avec un meilleur ratio qualité-prix. »

Pour 2024, Mme Boucher s’attend à ce que les effets des dernières hausses de taux d’intérêt se fassent davantage sentir, limitant la croissance du prix des propriétés aux abords des domaines skiables de l’Estrie.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées augmentera de 2,0 % à Bromont, 8,0 % à Sutton et de 2,0 % à Orford au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Mont Sainte-Anne
(Beaupré, Sainte-Anne-de-Beaupré, Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim)

Dans la région du Mont Sainte-Anne, le prix médian d’une maison unifamiliale a augmenté de 1,3 % d’une année sur l’autre pour atteindre 290 000 $, tandis que les ventes ont reculé de 24,6 %. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a bondi de 83,4 % d’une année sur l’autre pour atteindre 266 000 $, tandis que les ventes de copropriétés ont diminué de 10,8 % au cours de la même période.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le prix d’entrée de gamme atteint environ 600 000 $ pour une maison unifamiliale et 300 000 $ pour une copropriété.

Selon Marc Bonenfant, courtier immobilier agréé, Royal LePage Inter-Québec, la forte ascension du prix médian d’une copropriété près des pistes du Mont Sainte-Anne témoigne de la grande disparité des styles de propriétés dans la région, et de la rareté des biens à vendre.

« Le segment de la copropriété dans la région du Mont Sainte-Anne est très varié et composé à la fois d’appartements de toutes tailles, et de maisons en rangées érigées dans des complexes immobiliers très luxueux, ce qui fait que d’une année à l’autre, les prix peuvent fluctuer grandement », explique-t-il. « À titre d’exemple, en 2022, la propriété la plus dispendieuse s’est vendue 725 000 $, alors que l’on parle plutôt de 1 215 000 $ en 2023. L’attrait pour le ski-in, ski-out, continue d’être le principal moteur de demande immobilière dans la région », poursuit-il.

D’après le courtier, les prix des propriétés devraient essuyer un déclin modéré en 2024 dans la région, en réponse à l’environnement de coûts d’emprunts plus élevés qui continuera d’alourdir le portefeuille des acheteurs. Il admet toutefois que les récentes mises à jour dans l’encadrement de la location à court terme pourraient d’une part refroidir les ventes dans les secteurs qui ne la permettent plus, mais d’autre part, stimuler les prix à la hausse dans les zones où elle est toujours permise.

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales diminuera de 4,0 % sur celui du Mont Sainte-Anne au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Stoneham/Lac-Beauport
(Stoneham-et-Tewkesbury, Lac Delage, St-Gabriel-de-Valcartier, Lac-Beauport)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Stoneham/Lac-Beauport a diminué de 3,9 %, par rapport aux 10 premiers mois de 2022, pour atteindre 457 000 $, tandis que les ventes ont augmenté de 10,0 % au cours de la même période.

« Les marchés immobiliers à proximité de Stoneham/Lac-Beauport demeurent très populaires auprès des jeunes ménages à la recherche d’une propriété de loisirs pour profiter des pistes les soirs et fins de semaines », fait valoir Marc Bonenfant, courtier immobilier agréé, Royal LePage Inter-Québec.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal aujourd’hui est d’environ 600 000 $ pour une maison unifamiliale et de 300 000 $ pour une copropriété.

Depuis 2019, les prix des résidences dans la région ont observé une croissance de près de 50 %, signale M. Bonenfant, qui s’inquiète de la capacité financière des foyers, à mesure que les renouvellement hypothécaires arriveront à échéance. En effet, les ménages ayant fait l’acquisition d’une propriété avant 2022, à un taux d’intérêt sous les deux pour cent, se verront renouveler ces jours-ci à plus de 7 %.

« L’augmentation des coûts d’emprunt touche de plus en plus de ménages qui s’apprêtent à renouveler leur contrat de prêt hypothécaire, et certains prennent conscience aujourd’hui de leur incidence sur leurs mensualités », relate M. Bonenfant. « Lorsque l’on investit dans l’achat d’une propriété de gamme supérieure, il est important d’anticiper que le coût de la vie augmente lui aussi, généralement, en plus des taxes foncières et autres frais d’entretien qui viennent avec l’achat d’une propriété. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales diminuera de 3,0 % sur le marché de Stoneham/Lac-Beauport au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Massif de Charlevoix
(Baie-Saint-Paul, Les Éboulements, Isle-aux-Coudres, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion, Saint-Urbain)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du Massif de Charlevoix a grimpé de 21,8 %, par rapport aux 10 premiers mois de 2022, pour atteindre 398 800 $, tandis que les ventes ont reculé de 28,3 % au cours de la même période.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal aujourd’hui est d’environ 450 000 $ pour une maison unifamiliale.

« L’arrivée du Club Med de Charlevoix est certainement devenu un pôle d’attraction incontournable, et un moteur important pour l’activité économique locale », rapporte Denis Lavoie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Blanc & Noir. « Les nouvelles installations ont permis d’accroître le tourisme dans la région, en plus de stimuler d’autres investissements immobiliers et la création de nouvelles infrastructures, comme la construction d’un tout nouvel hôpital à Baie-Saint-Paul. »

Selon le courtier, la venue de promoteurs immobiliers dans la région devrait pousser l’inventaire à la hausse au cours de l’année à venir, ce qui viendra adoucir l’appréciation des prix.

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales augmentera de 3,0 % dans la région au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Mont Grand Fonds
(La Malbaie, Clermont, Saint-Siméon, Saint-Aimé-des-Lacs, Notre-Dame-des-Monts, Sainte-Irénée, Baie Sainte-Catherine)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du Mont Grand Fonds de Charlevoix a grimpé de 21,6 %, par rapport aux 10 premiers mois de 2022, pour atteindre 231 000 $, tandis que les ventes ont reculé de 21,1 % au cours de la même période.

« Le secteur attire des investisseurs immobiliers, principalement de la France, séduits par le paysage du bord du Fleuve, des montagnes et de nos quatre saisons », fait remarquer Denis Lavoie, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Blanc & Noir. « Plusieurs considèrent le Mont Grand Fonds comme le secret le mieux gardé de la région de Charlevoix-Est, centre de ski familial qui favorise le marché immobilier. Le bassin de chalets locatifs y est important et l’activité est largement stimulée par le circuit de sports d’hiver, du ski alpin au ski de fond en passant par la motoneige. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales augmentera de 3,0 % dans la région au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023 

ONTARIO

Sud de la baie Georgienne (Collingwood/Meaford/Thornbury)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives du sud de la baie Georgienne a diminué de 10,1 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 800 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 8,9 % pour atteindre 640 000 $. Pour ceux qui souhaitent acheter une maison ou une copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent généralement à 1 000 000 $ et 400 000 $, respectivement. Dans la région, le nombre total de ventes a augmenté de 2,7 % par rapport à la même période l’an dernier.

« Notre marché est en transition, mais il reste solide comparativement à d’autres régions du sud de l’Ontario. Même si certains acheteurs se sentent paralysés par l’incertitude créée par les taux d’intérêt et la possibilité d’une récession, les ventes sont restées stables dans la région. Le prix d’une propriété récréative a fléchi en raison de la diminution de la demande des acheteurs par rapport à 2020 et 2021, ce qui se traduit par une certaine frustration chez les vendeurs dont les attentes en matière de prix ne sont pas satisfaites », indique Desmond von Teichman, dirigeant d’agence, Royal LePage Locations North. « Jusqu’à présent, la plupart des propriétaires ont pu gérer la hausse des taux d’intérêt, même si nous entendons parfois des anecdotes sur des résidents qui se départissent de leur propriété en raison de l’augmentation des coûts hypothécaires mensuels. »

M. von Teichman ajoute que la location à court terme d’une propriété récréative dans le but de compenser la hausse des dépenses hypothécaires n’est pas une option dans le sud de la baie Georgienne, puisque la région limite depuis des décennies ce type de location. Certaines communautés adjacentes adoptent des politiques aussi strictes en matière de location à court terme afin de gérer l’abordabilité et l’offre de propriétés. En outre, les prix des locations saisonnières et des locations dans les stations de ski ont considérablement baissé, car de plus en plus de snowbirds se rendent au sud de la frontière, ce qui augmente le nombre de locations sur un marché qui a déjà connu une baisse de la demande à la suite de la pandémie.

« Dans les prochains mois, je m’attends à ce que le nombre de propriétés sur le marché ainsi que les prix suivront les tendances saisonnières habituelles, avec une pause dans l’activité au cours des derniers mois de l’année suivie d’un regain au début du printemps, mentionne M. von Teichman. Nous continuerons à voir un nombre restreint, mais constant d’acheteurs de la région du Grand Toronto s’installer à temps plein dans le sud de la baie Georgienne, attirés par l’accès à des activités récréatives à l’année et l’équilibre travail-vie personnelle intéressant qu’offre la région. »

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans le sud de la baie Georgienne augmentera de 4,5 % au cours des 12 prochains mois, alors que les conditions du marché continueront de se rapprocher des normes historiques.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023

ALBERTA

Canmore

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Canmore a augmenté de 9,6 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 707 300 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 4,3 % pour atteindre 696 900 $. Pour ceux qui souhaitent acheter une maison ou une copropriété adjacent au Canmore Nordic Centre, les prix commencent généralement à 850 000 $ et 900 000 $, respectivement. Dans la région, le nombre total de ventes a diminué de 17,2 % par rapport à la même période l’an dernier.

« Le nombre de transactions sur le marché des propriétés récréatives de Canmore continue de revenir aux normes d’avant la pandémie et les hausses de prix à deux chiffres observées au plus fort du boom du marché alimenté par la pandémie se sont atténuées. Les conditions du marché restent favorables aux vendeurs dans la plupart des segments de propriétés, passant graduellement vers un marché équilibré », explique Brad Hawker, courtier associé, Royal LePage Solutions. « Les niveaux d’inventaire pour les inscriptions en vigueur sont en hausse par rapport aux niveaux les plus bas jamais atteints, mais ils sont encore inférieurs d’environ 30 % à notre moyenne des dix dernières années, et de 35 % des niveaux d’avant la pandémie, ce qui maintient la vigueur du marché récréatif dans la région. »

Puisque la majorité des achats immobiliers à Canmore se font sans financement, M. Hawker ajoute que la plupart des acheteurs à la recherche d’une propriété n’ont pas été dissuadés par la hausse des taux d’intérêt. Cela signifie aussi que les propriétaires sont bien moins susceptibles de louer leur maison pour compenser l’augmentation des coûts d’emprunt.

« Pendant les deux dernières décennies, les lois en matière de zonage à Canmore ont limité les locations à court terme à des secteurs précis, et cela n’a rien de nouveau. Par conséquent, nous n’avons pas fait face aux mêmes problèmes d’offre que d’autres provinces qui ont connu une arrivée massive sur le marché de propriétés appartenant à des investisseurs, mentionne M. Hawker. Au cours des prochains mois, je ne pense pas que nous verrons beaucoup de nouveaux produits arriver sur le marché. Je m’attends à ce que dans un avenir prévisible, l’activité du marché se maintienne, les acheteurs ayant le luxe de disposer de temps pour attendre que la bonne propriété récréative se présente. »

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Canmore restera stable, ne fléchissant que de 0,5 % au cours des 12 prochains mois. 

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023 

COLOMBIE-BRITANNIQUE

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives dans les domaines skiables populaires de la Colombie-Britannique a diminué de 1,6 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 2 026 400 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 1,4 % pour atteindre 525 000 $. Sur le marché des propriétés récréatives de la province, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 4,1 % au cours des 12 prochains mois. 

Whistler

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Whistler est resté stable, diminuant de 0,4 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 3 632 400 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 3,4 % pour atteindre 600 000 $. Pour ceux qui souhaitent acheter une maison ou une copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent généralement à 3 000 000 $ et 1 000 000 $, respectivement. Dans la région, le nombre total de ventes a diminué de 12,3 % par rapport à la même période l’an dernier.

« Même s’il y a des acheteurs, très peu de personnes concluent pour le moment une transaction. Compte tenu de toutes les discussions concernant la hausse des taux d’intérêt, plusieurs consommateurs, y compris les acheteurs de maisons de luxe, se sont temporairement retirés du marché et sont prêts à attendre de voir ce que la Banque du Canada décidera de faire en décembre et l’année prochaine », indique Frank Ingham, courtier associé, Royal LePage Sussex.

« Cette année, la Colombie-Britannique a connu la pire saison de feux de forêt jamais enregistrée, ce qui a également chassé certaines entreprises des marchés récréatifs de la province. Outre les dangers physiques, les acheteurs sont préoccupés par les risques d’assurance, plusieurs polices comportant une clause qui peut empêcher la vente d’une propriété si un feu de forêt se déclare dans un rayon donné autour de la maison concernée. Ce genre de police d’assurance pousse certains acheteurs à se tourner vers des marchés moins exposés aux catastrophes et pourrait entraîner d’autres problèmes à l’avenir, à mesure que les feux de forêt deviendront plus fréquents. »

Bien que les propriétaires fortunés puissent assumer plus facilement l’augmentation des coûts hypothécaires, M. Ingham ajoute que les véritables effets de la hausse des taux d’intérêt ne se sont pas encore fait sentir à Whistler. L’impact de l’augmentation des coûts d’emprunt se fera probablement sentir entre 2024 et 2026, lorsque de nombreux prêts hypothécaires de cinq ans devront être renouvelés.

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Whistler augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois. 

Invermere

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives d’Invermere a augmenté de 1,1 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 659 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 1,3 % pour atteindre 400 000 $. Pour ceux qui souhaitent acheter une maison ou une copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent généralement à 440 000 $ et 275 000 $, respectivement. Dans la région, le nombre total de ventes a diminué de 23,4 % par rapport à la même période l’an dernier.

« La hausse des taux d’intérêt se fait ressentir sur le marché des propriétés récréatives d’Invermere. De plus en plus de maisons sont mises en vente en raison de la hausse des taux d’intérêt de la dernière année et demie. Le marché de la location à court terme a également connu une augmentation de l’offre, les propriétaires cherchant à louer leurs propriétés pour obtenir un revenu supplémentaire afin de couvrir leurs dépenses mensuelles », indique Barry Benson, dirigeant d’agence, Royal LePage Rockies West Realty. « En conséquence, le nombre de propriétés sur le marché a augmenté, ce qui est un signe encourageant pour les acheteurs qui ont maintenant plus de choix. Bien que la demande de propriétés à Invermere soit restée stable, l’augmentation du nombre de propriétés inscrites a ralenti la croissance des prix. Comme les taux d’emprunt restent plus élevés que la normale, je m’attends à ce que ce soit la norme dans un avenir proche. »

M. Benson souligne qu’en raison des facteurs liés au climat, les clients ont trouvé qu’il était plus difficile de vendre leurs propriétés récréatives en 2023. En août, des feux de forêt ont fait rage à l’ouest, à l’est et au sud d’Invermere, provoquant ainsi des évacuations dans les villes voisines.

« En atteignant des zones à proximité de la communauté et en causant des perturbations pendant l’été, les feux de forêt ont eu un impact sur le marché d’Invermere. Néanmoins, la demande est restée stable tout au long de l’année, mentionne M. Benson. Compte tenu de la proximité de la frontière albertaine, les acheteurs de Calgary qui cherchent des activités récréatives à l’année continuent de traverser les frontières provinciales pour atteindre leurs objectifs en matière de propriétés récréatives ».

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Invermere augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois. 

Revelstoke

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Revelstoke a diminué de 1,1 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 816 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 12,7 % pour atteindre 680 000 $. Pour ceux qui souhaitent acheter une maison ou une copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent généralement à 4 000 000 $ et 750 000 $, respectivement. L’inventaire des maisons situées sur les pentes est extrêmement limité à Revelstoke. Dans la région, le nombre total de ventes a diminué de 2 % par rapport à la même période l’an dernier.

« Même si le nombre de propriétés inscrites et le nombre moyen de jours sur le marché ont augmenté, la demande pour les propriétés de Revelstoke est restée relativement stable au cours de la dernière année. Alors que la frénésie du marché durant la pandémie a, au fil du temps, fait grimper considérablement le prix des propriétés, Revelstoke offre toujours un bon rapport qualité-prix par rapport à d’autres grands domaines skiables et, par conséquent, continue d’attirer les acheteurs dans la région », souligne Don Teuton, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Revelstoke. « Bien que des incendies de forêt aient ravagé la province au cours de l’été, ils n’ont pas suffi à dissuader les nouveaux acheteurs de visiter la région, ni les propriétaires d’inscrire leurs biens à la vente. Toutefois, si les incendies de forêt sont plus fréquents, la demande pourrait s’en ressentir à l’avenir. »

M. Teuton ajoute que la hausse des taux d’intérêt a nui au rendement du capital investi dans les propriétés locatives, les coûts hypothécaires plus élevés réduisant les profits de la location. Par rapport à l’année dernière, la région a enregistré une légère diminution du nombre d’acheteurs ayant l’intention de louer leur propriété récréative. Bien que les coûts hypothécaires aient augmenté, M. Teuton note que Revelstoke n’a pas connu d’augmentation importante du nombre de propriétés récréatives à vendre en conséquence directe de la hausse des taux d’intérêt.

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Revelstoke diminuera de 2,0 % au cours des 12 prochains mois, la demande et les niveaux d’inventaire restant stables. 

Mount Washington et Comox Valley 

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Mount Washington et Comox Valley a augmenté de 26,5 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 075 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 2,1 % pour atteindre 465 000 $. Pour ceux qui souhaitent acheter une maison ou une copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent généralement à 700 000 $ et 280 000 $, respectivement. Dans la région, le nombre total de ventes a diminué de 47,1 % par rapport à la même période l’an dernier, tandis que des ventes plus faibles qu’à l’habitude ont entraîné une plus grande fluctuation des prix.

« Comme dans plusieurs marchés du logement d’un bout à l’autre du pays, nous avons observé, cette année, un fléchissement de la demande à Mount Washington et Comox Valley. Le nombre de propriétés inscrites ainsi que le nombre de jours pendant lesquels elles restent sur le marché ont augmenté, donnant ainsi aux acheteurs plus de choix et plus de temps pour faire leur choix », mentionne Rick Gibson, courtier immobilier, Royal LePage à Comox Valley. « Comme les acheteurs au comptant sont courants dans cette communauté, la hausse des taux d’intérêt n’a pas incité un grand nombre de résidents à vendre leur propriété récréative en raison de l’augmentation des coûts hypothécaires. Cependant, de plus en plus de propriétaires louent leurs propriétés, plusieurs d’entre eux ayant payé un prix d’achat plus élevé que la moyenne au moment où le marché, alimenté par la pandémie, a atteint des sommets. »

Tant que les acheteurs et les vendeurs ne seront pas plus convaincus de la trajectoire des taux d’intérêt et de l’économie en général, M. Gibson ajoute que l’appréciation du prix des propriétés et l’activité du marché resteront modérées.

« Les acheteurs sont attirés dans cette région non seulement en raison de l’abordabilité des propriétés, mais aussi en raison des possibilités d’activités récréatives à l’année, de la proximité des aéroports et de l’accès aux communautés voisines, souligne M. Gibson. Même si la demande globale des acheteurs a diminué par rapport à 2022, le marché continue de susciter l’intérêt des résidents et des acheteurs d’autres localités de l’île de Vancouver. »

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Mount Washington/Comox Valley restera stable, augmentant de 0,5 % au cours des 12 prochains mois, en raison de l’affaiblissement attendu de la demande. 

Sun Peaks 

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés récréatives de Sun Peaks a diminué de 21,3 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 212 500 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 9,9 % pour atteindre 449 500 $. Pour ceux qui souhaitent acheter une maison ou une copropriété au bord des pentes ou au pied de la montagne, les prix commencent généralement à 1 349 000 $ et 350 000 $, respectivement. Dans la région, qui se trouve à l’extérieur de Kamloops en Colombie-Britannique, le nombre total de ventes a diminué de 47,7 % par rapport à la même période l’an dernier.

« La hausse des coûts d’emprunt a sensiblement freiné le marché des propriétés secondaires cette année. Dans notre région, en raison de l’affaiblissement de la demande des acheteurs, les ventes de maisons ont chuté de près de la moitié par rapport à 2022, tandis que le nombre de jours sur le marché a augmenté de façon spectaculaire », indique Kyle Panasuk, courtier immobilier, Royal LePage Westwin Realty.

Le nombre de propriétés sur le marché a augmenté par rapport aux niveaux de 2022, note M. Panasuk. Cette augmentation de l’offre est en partie due à une hausse du nombre de résidents mettant leur maison en vente en raison des coûts hypothécaires mensuels élevés. Parallèlement, les locations de courte durée restent très recherchées.

« Dernièrement, le marché de la location à Sun Peaks est vigoureux, souligne M. Panasuk. Les propriétaires sont incités à louer leurs propriétés non seulement pour répondre à l’augmentation de la demande, mais aussi pour compenser leurs paiements hypothécaires qui, pour les emprunteurs à taux variable, ont augmenté de manière importante au cours de la dernière année et demie. »

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Sun Peaks augmentera de 3,0 % au cours des 12 prochains mois, les acheteurs devant revenir sur le marché lorsque les taux d’intérêt se stabiliseront ou fléchiront.

 

Actifs médias de Royal LePage 

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.

À propos du Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage

Le Rapport 2023 sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage compile des perspectives, des données et des prévisions provenant de 18 domaines skiables populaires. Les données sur les prix médians et les ventes ont été compilées et analysées par Royal LePage pour la période allant du 1er janvier au 31 octobre 2023 et pour la même période en 2022. Les données ont été obtenues par l’entremise des agences et des chambres immobilières présentes dans chacune des régions étudiées. La disponibilité des données repose sur un seuil transactionnel et sur les données régionales disponibles utilisant les types d’habitation standards à l’étude dans le rapport. Les données sur les prix pour 2022 peuvent varier par rapport au rapport 2022 sur les propriétés récréatives d’hiver en raison de la mise à jour des données de transactions par les chambres immobilières locales. 

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 650 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Contact média:

Yasmine Gholam
North Strategic pour le compte de Royal LePage
yasmine.gholam@northstrategic.com
438-275-5122

 


[1] Les prix médians et les données sur les ventes pour 18 régions de ski populaires à travers le Canada ont été compilés et analysés par Royal LePage pour les périodes allant du 1er janvier 2023 au 31 octobre 2023, et du 1er janvier 2022 au 31 octobre 2022. Les données ont été obtenues auprès des agences et chambres immobilières locales dans chacune des régions étudiées. Les données sur les prix pour 2022 peuvent varier par rapport au rapport sur les propriétés récréatives de l’hiver 2022 en raison de la mise à jour des données de transactions par les chambres immobilières locales.

[2] Énoncé économique de l’automne de 2023, gouvernement du Canada, 21 novembre 2023

[3] Incendies de forêt d’une ampleur record au Canada en 2023 : un réveil brûlant, Ressources naturelles Canada, Gouvernement du Canada