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Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales dans les principales régions alpines du Québec diminuera de 7 % en 2023

Les taux d’intérêt et une hausse anticipée du nombre de propriétés à vendre parmi les facteurs de rééquilibrage des prix

  • Le prix des maisons unifamiliales détachées dans les principales régions de ski du Québec a augmenté de 14,3 % en glissement annuel depuis le début de 2022; celui des copropriétés s’est apprécié de 33,2 %.
  • Le marché immobilier de Mont-Tremblant a affiché la plus forte croissance du prix médian, pour les deux types de propriétés à l’étude.
  • Cinq régions alpines sur huit ont observé des augmentations de plus de 15 % des prix des maisons unifamiliales en 2022.
  • Les seuls secteurs alpins ayant observé un recul du prix médian des propriétés unifamiliales en 2022 sont Bromont et Sutton.
  • Selon un sondage de Royal LePage auprès de citoyens américains habitant dans les États frontaliers, le Québec constitue la deuxième province la plus prisée derrière l’Ontario parmi ceux qui sont déjà propriétaires d’une résidence récréative au Canada et ceux qui planifient d’en faire l’acquisition. 

MONTRÉAL, le 29 novembre 2022 – Selon l’Étude sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage[1] qui analyse les marchés immobiliers résidentiels aux abords des principaux monts de ski du Québec, le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée a augmenté de 14,3 % depuis le début de l’année, en comparaison avec la même période en 2021 pour atteindre 488 600 $, ce qui représente une hausse de 60 000 $. Du côté de la copropriété, le prix médian d’une propriété à proximité des principaux monts de ski de la province a augmenté de 33,2 % en glissement annuel pour atteindre 404 500 $, ce qui correspond à une hausse de 100 800 $. La hausse accrue du prix des copropriétés comparativement au segment de l’unifamiliale est attribuable à leur abordabilité supérieure et à un engouement pour l’investissement dans des unités locatives auprès d’acheteurs cherchant à se bâtir une source de revenus et d’épargne additionnelle dans le contexte inflationniste actuel.

Au chapitre des ventes, le nombre de transactions de maisons unifamiliales détachées dans les régions à l’étude a chuté de 30,2 % au cours de la période analysée, et de 34,7 % dans le segment de la copropriété, reflétant la baisse de la demande des acheteurs, des délais de vente plus longs et la transition vers un marché plus équilibré.

Parmi les régions alpines à l’étude, c’est à Mont-Tremblant (circonscrit ici par Mont-Tremblant, Saint-Faustin/Lac-Carré et La Conception) que l’on recense la plus forte hausse du prix des propriétés dans la province. Le prix médian d’une copropriété dans la région a bondi de 44,4 % entre janvier et octobre de 2022, en comparaison avec la même période en 2021, pour atteindre 475 000 $ tandis que celui d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 23,5 % au cours de la même période pour atteindre 500 000 $.

À l’opposé, deux régions alpines du Québec ont observé un déclin du prix médian des maisons unifamiliales. Aux abords du Mont Sutton, bordé par les régions de Sutton, Brome et Lac-Brome, le prix médian d’une maison unifamiliale a diminué de 3,0 % depuis le début de 2022, comparativement à la même période en 2021, pour atteindre 548 000 $. De façon similaire, le prix médian d’une propriété unifamiliale à Bromont a diminué de 0,9 % pour atteindre 586 000 $. Rappelons que Bromont s’était illustrée comme le marché alpin ayant observé la plus importante hausse du prix médian des propriétés en 2021.

Prévisions

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans les principaux marchés alpins de la province diminuera de 7,0 % au cours de la prochaine année pour atteindre 454 398 $. Cette prévision est fondée sur l’attente que ce segment du marché connaîtra un repli plus important des prix en 2023 comparativement aux marchés urbains de la province. Comme les marchés de villégiature sont ceux ayant connu les plus fortes hausses de prix durant les deux dernières années, Royal LePage prévoit qu’ils seront les plus grandement touchés par des corrections de prix. Une augmentation graduelle mais constante du nombre de propriétés à vendre dans ce segment du marché est aussi attendue, tandis que certains propriétaires tenteront de réduire leurs engagements hypothécaires et financiers en relâchant leurs chalets et résidences secondaires. Des hausses additionnelles de taux d’intérêt devraient par ailleurs continuer d’affecter la demande pour les résidences secondaires dans la prochaine année, comme ces dernières constituent pour une majorité d’acheteurs un bien de luxe non essentiel. L’endettement des ménages causé par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt devrait ainsi continuer de modifier les projets d’achat en diminuant le pouvoir d’achat des ménages.

Le segment des propriétés récréatives est traditionnellement un marché d’acheteurs sans de grandes fluctuations de prix. La baisse projetée de 7,0 % des prix correspond à un rebalancement de l’offre et de la demande, puisque la flambée des prix observée plus récemment constitue une exception.

Loi sur l’interdiction d’achat d’immeubles résidentiels par des non-Canadiens: quels impacts pour les marchés immobiliers récréatifs?

Dans son budget 2022, publié le 7 avril dernier, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il mettra en œuvre une mesure visant à interdire aux particuliers qui ne sont pas citoyens canadiens ou résidents permanents d’acquérir une propriété résidentielle au pays pour une période de deux ans[2]. L’interdiction devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2023. Même si les propriétés récréatives devraient être exemptées de cette restriction, l’annonce a eu un impact important sur les intentions d’achat des citoyens américains.

Un récent sondage, mené par Léger pour le compte de Royal LePage auprès de citoyens américains vivant dans les États frontaliers[3], révèle que 75 % de ceux qui possèdent actuellement une propriété récréative au Canada ont déclaré avoir fait leur achat après l’annonce de l’interdiction imposée aux acheteurs étrangers pour une période de deux ans. Parmi ceux qui ont fait leur acquisition après l’annonce, 77 % ont déclaré que l’impact potentiel de l’interdiction sur leur capacité à acquérir des biens immobiliers au Canada après le 1er janvier 2023 a influencé leur décision d’acheter avant la fin de cette année.

Le Québec demeure une destination prisée par les citoyens américains habitant dans des États frontaliers. Le sondage révèle que 40 % des répondants qui possèdent actuellement une résidence récréative au Canada ont acheté au Québec, au deuxième rang après l’Ontario. Parmi ceux qui planifient d’acheter une résidence récréative au Canada, 37 % planifient d’en faire l’acquisition dans la province. Le Québec demeure la deuxième destination après l’Ontario dans cette catégorie.

Soixante-sept pour cent des citoyens américains vivant dans des États frontaliers et qui prévoient d’acheter une propriété de loisirs au Canada disent que la force actuelle du dollar américain les a incités à faire un achat.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2022 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022_QC 

Tableau – Sondage 2022 de Royal LePage sur les acheteurs américains de propriétés récréatives au Canada: rlp.ca/acheteurs-americains-proprietes-recreatives-2022 

ANALYSES RÉGIONALES

Mont-Tremblant

(Mont-Tremblant, Saint-Faustin-Lac-Carré, La Conception)

Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Mont-Tremblant a augmenté de 23,5 % comparativement à la même période en 2021 pour atteindre 500 000 $, tandis que les ventes ont diminué de 38,1 %. Le prix médian d’une copropriété dans la région a quant à lui bondi de 44,4 % au cours de la même période. Les ventes dans le segment de la copropriété ont toutefois essuyé un recul de 47,8 % en 2022.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier aux abords des pentes ou au pied de la montagne, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 1 200 000 $ pour une maison unifamiliale et de 650 000 $ pour une copropriété.

Selon Paul Dalbec, courtier immobilier agréé chez Les Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage, le marché immobilier de Mont-Tremblant est en pleine transition d’un marché de vendeurs à un marché d’acheteurs, ce qui explique l’important recul des ventes. En effet, voyant les taux d’intérêt augmenter, de nombreux acheteurs potentiels ont adopté une position attentiste.

« Le ralentissement actuel devrait contribuer à rediriger le marché immobilier de Tremblant vers un cycle de vente plus normal », estime M. Dalbec. « Je m’attends à ce que les copropriétés luxueuses entre 700 000 $ et un million de dollars situées sur les pistes et les maisons unifamiliales entre 400 000 $ et 600 000 $ soient les plus affectées par la correction des prix au cours des mois à venir, puisque ces produits se sont davantage appréciés durant la pandémie. »

L’annonce du gouvernement fédéral concernant l’interdiction des investissements étrangers dans le logement au Canada lors du budget d’avril 2022 pourrait également avoir refroidi certains acheteurs internationaux désireux d’acheter une propriété à Mont-Tremblant, selon le courtier.

« Même si l’interdiction devrait exclure les propriétés récréatives situées à l’extérieur des grands centres urbains, un flou demeure auprès de la clientèle internationale jusqu’à ce que la mesure entre en vigueur et que la réglementation soit ratifiée », explique M. Dalbec. « Par ailleurs, la fermeture des frontières durant la pandémie a incité de nombreux Américains à vendre leurs résidences secondaires au Canada, faute de pouvoir en profiter pendant une longue période. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région diminuera de 10 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2022 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022_QC

Mont Saint-Sauveur
(Saint-Sauveur, Morin-Heights, Piedmont)

Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d’une maison unifamiliale au Mont Saint-Sauveur a augmenté de 19,7 % en glissement annuel pour atteindre 562 500 $, tandis que les ventes ont diminué de 32,8 % au cours de la même période. Le prix médian d’une copropriété dans la région a pour sa part augmenté de 22,4 % en glissement annuel pour atteindre 382 300 $, alors que les ventes ont chuté de 32,3 %.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier aux abords des pentes ou au pied de la montagne à Saint-Sauveur, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 675 000 $ pour une maison unifamiliale et de 395 000 $ pour une copropriété.

« L’année 2023 devrait faire place à de meilleures conditions de négociation entre vendeurs et acheteurs », affirme Éric Léger, courtier immobilier agréé, Royal LePage Humania, ajoutant que les vendeurs dans la région commencent à réduire leur prix de vente lorsque la mise en marché initiale ne trouve pas preneur. « Les acheteurs se montrent plus confiants et sont beaucoup plus nombreux à présenter des offres d’achat conditionnelles, ce qui avait presque disparu durant l’ère pandémique. Si cette dernière avait placé en concurrence de nombreux premiers acheteurs,  la demande actuelle provient surtout d’acheteurs expérimentés dont le pouvoir d’achat est moins affecté par les aléas de l’économie. »

Selon M. Léger, le choix de propriétés devrait de se renouveler de manière plus constante dans la région dans les mois à venir.

« Je recommande aux vendeurs de tenter de se positionner de manière réaliste par rapport au produit qu’ils désirent mettre sur le marché », conseille M. Léger. « Les premières semaines d’affichage sont déterminantes pour la mise en vente d’une propriété et permettent de prendre le pouls du marché. Pour les acheteurs, prenez le temps d’identifier vos critères de recherche et soyez patients. La période que nous connaissons offre de belles opportunités de négociation pour ceux qui sont prêts à se lancer. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région diminuera de 5 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2022 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022_QC 

Val Saint-Côme et Mont Garceau
(Saint-Côme, Saint-Donat) 

Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d’une maison unifamiliale à proximité de Val Saint-Côme et du Mont Garceau a augmenté de 17,9 % en glissement annuel, passant à 435 000 $, tandis que les ventes dans ce segment ont diminué de 36,3 %.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier aux abords des pentes ou au pied de la montagne, le seuil de prix minimal est d’environ 450 000 $ pour une maison unifamiliale et de 300 000 $ pour une copropriété, quoique le nombre de propriétés à vendre dans ce segment soit limité.

« Les prix des propriétés dans les secteurs alpins de Lanaudière demeurent parmi les plus abordables des régions alpines du Québec, malgré les fortes hausses enregistrées au cours des deux dernières années », observe Éric Fugère, courtier immobilier, Royal LePage Habitations. « La période actuelle devrait être plus clémente aux acheteurs et leur procurer plus de temps pour faire un choix judicieux et négocier de manière équitable. Le nombre de propriétés sur le marché augmente, mais l’offre demeure limitée tandis que les vendeurs potentiels de la région, souvent propriétaires d’une résidence secondaire, attendent que les conditions économiques s’améliorent et que la demande des acheteurs augmente pour mettre leur propriété sur le marché. »

M. Fugère insiste sur l’importance de travailler avec un professionnel de l’immobilier lors de la vente ou de l’achat d’une propriété récréative, et tout particulièrement l’hiver.

« Il y a énormément de choses à savoir et à vérifier lorsqu’on planifie d’acheter une propriété récréative: les installations septiques sont-elles conformes ou dues pour être remplacées? Le terrain comprend-il une bande riveraine ou est-il situé en milieu humide? Quelles sont les règles municipales concernant la location à court terme dans le secteur? Un courtier immobilier peut accéder à ces informations et fournir son expertise, en plus de demander la documentation nécessaire sur la propriété convoitée pour avoir une lecture claire de son état », conclue-t-il.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région diminuera de 12,5 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2022 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022_QC

Bromont, Mont Sutton (Sutton, Brome et Lac Brome) et Mont Orford (Orford et Magog)

L’appréciation de la valeur des propriétés unifamiliales dans les régions de Bromont, du Mont Sutton et du Mont Orford a évolué de manière inégale au cours de la dernière année. Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée au Mont Orford (Orford et Magog) a enregistré une hausse de 17,8 % comparativement à la même période en 2021 pour atteindre 470 000 $. À l’opposé, Bromont et le Mont Sutton (Sutton, Brome et Lac Brome) ont observé une baisse de 0,9 % et de 3,0 % du prix médian des maisons unifamiliales détachées pour atteindre respectivement 586 000 $ et 548 000 $. Au chapitre des ventes de maisons unifamiliales, elles ont diminué de 25,3 %, 39,2 % et 12,7 %, respectivement au Mont Orford, à Bromont, et au Mont Sutton. Pendant la même période, le prix médian d’une copropriété a grimpé de 19,5 % à Bromont et de 16,9 % dans la région du Mont Orford pour atteindre 498 500 $ et 291 000 $, respectivement. Les ventes de copropriétés ont respectivement diminué de 12,5 % et de 27,4 %.

Pour les acheteurs à la recherche d’un bien immobilier aux abords des pentes ou au pied de la montagne, le seuil de prix minimal varie actuellement de 650 000 à 950 000 $ pour une maison unifamiliale et de 450 000 $ à 650 000 $ pour une copropriété parmi les trois régions alpines des Cantons de l’Est à l’étude.

« Les hausses considérables des prix des maisons observées entre 2020 et la première moitié de 2022 dans les Cantons de l’est donnent lieu aujourd’hui à une migration de la demande vers des marchés moins achalandés et moins dispendieux », affirme Véronique Boucher, courtier immobilier chez Royal LePage Au Sommet. « Certains marchés immobiliers comme Bromont ont atteint des sommets d’appréciation, ce qui explique la stabilisation des prix cette année, au profit d’autres régions plus abordables et un peu plus éloignées telles qu’Orford. Sur le marché de la copropriété, la demande en matière de biens locatifs a joué un rôle dans l’appréciation de la valeur marchande ces dernières années à Orford, étant donné le potentiel de revenus additionnels issu de la location à court terme ainsi que de la valeur de revente », explique-t-elle.

À l’aube de la nouvelle année, Mme Boucher anticipe que l’appréciation des prix des propriétés en 2023 sera grandement dépendante du nombre de nouvelles inscriptions qui feront leur entrée sur le marché, ce qui pourrait accroître le pouvoir de négociation des acheteurs. En considérant que les taux d’intérêt demeureront relativement élevés, les prix devraient continuer de fléchir graduellement durant le premier semestre de l’année.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées diminuera respectivement de 5,5 % à Bromont, de 4,0 % à Sutton et de 3,0 % à Orford au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2022 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022_QC

Stoneham/Lac-Beauport (Stoneham-et-Tewkesbury, Lac Delage, St-Gabriel-de-Valcartier, Lac-Beauport) et Mont Sainte-Anne (Beaupré, Sainte-Anne-de-Beaupré, Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim)

Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Stoneham et au Lac-Beauport a augmenté de 15,9 % en glissement annuel pour atteindre 475 300 $, tandis que les ventes ont diminué de 26,5 % au cours de la même période.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier aux abords des pentes ou au pied de la montagne, le seuil de prix minimal aujourd’hui est d’environ 700 000 $ pour une maison unifamiliale et de 300 000 $ pour une copropriété.

Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale dans la région du Mont Sainte-Anne a augmenté de 4,1 % en glissement annuel pour atteindre 286 200 $, tandis que les ventes ont reculé de 26,6 %. Le prix médian d’une copropriété dans la région a pour sa part augmenté de 16,0 % en glissement annuel pour atteindre 145 000 $, tandis que les ventes de copropriétés ont augmenté de 10,4 % au cours de la même période.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes ou au pied de la montagne, le prix d’entrée de gamme atteint environ 700 000 $ pour une maison unifamiliale et 300 000 $ pour une copropriété.

« L’appréciation en flèche du prix des propriétés récréatives observée au cours des deux dernières années devait connaître un dénouement », affirme Marc Bonenfant, courtier immobilier agréé, Royal LePage Inter-Québec. « L’heure est à l’ajustement dans les régions récréatives de la Capitale-Nationale et nous devrions bientôt entrer dans un meilleur équilibre entre l’offre et la demande. Cela signifie que les prix continueront de s’assouplir d’ici la fin de l’année et pour une bonne partie de 2023. Les délais de vente devraient aussi continuer de s’étirer, quoiqu’ils demeurent encore sous la normale de la dernière décennie dans la région. »

Selon M. Bonenfant, la difficulté du marché actuel réside dans le faible échantillon de propriétés comparables vendues, ce qui rend ardu le processus d’établissement du juste prix de vente. Un prix d’inscription trop élevé fondé sur les valeurs comparables des 6 à 12 derniers mois lorsque le marché était très actif, risque diminuer l’intérêt des acheteurs ou de susciter des offres plus basses que le prix demandé.

« Le segment des propriétés haut de gamme a été moins affecté par la hausse des taux d’intérêt, puisque de nombreux acheteurs ne requièrent pas de financement comme condition d’achat », indique M. Bonenfant. « Toutefois, ce scénario pourrait changer avec des hausses supplémentaires des taux d’intérêt, qui affecteront le pouvoir d’achat de la tranche inférieure d’acheteurs de propriétés luxueuses. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales diminuera de 10 % sur le marché de Stoneham/Lac-Beauport et de 8 % sur celui du Mont Sainte-Anne au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2022 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2022_QC

Tableau – Sondage 2022 de Royal LePage sur les acheteurs américains de propriétés récréatives au Canada: rlp.ca/acheteurs-americains-proprietes-recreatives-2022

 

Actifs médias de Royal LePage 

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.

À propos du rapport

Le Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2022 de Royal LePage compile des perspectives, des données et des prévisions provenant de 8 régions de ski populaires du Québec. Les données sur les prix médians et les ventes ont été compilées par l’entremise de Centris et analysées par Royal LePage pour la période allant du 1er janvier au 31 octobre en 2022 et pour la même période en 2021. La disponibilité des données repose sur un seuil transactionnel et sur les données régionales disponibles utilisant les types d’habitation standards à l’étude dans le rapport.

À propos du sondage de Léger

Un sondage en ligne a été mené entre le 8 et le 14 novembre 2022 auprès de 1506 citoyens américains âgés de plus de 18 ans vivant dans les États frontaliers (Maine, New York, Vermont, Pennsylvanie, Michigan, Ohio, Wisconsin, Minnesota, Dakota du Nord, Montana, Washington, New Hampshire, Idaho, Oregon, Massachusetts, Indiana et Illinois) en utilisant le panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1506 répondants aurait une marge d’erreur de +/-2,5 % pour n=1500. 

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Contact média:

Lara Berguglia
North Strategic pour le compte de Royal LePage
lara.berguglia@northstrategic.com
514-994-2382


[1] Données compilées par Royal LePage par l’entremise de Centris pour la période du 1er janvier au 31 octobre 2022, en comparaison avec la même période en 2021. Les régions ont été sélectionnées en considérant les plus importants marchés immobiliers résidentiels aux abords des principaux monts de ski du Québec. Les résultats pour la province proviennent d’une moyenne pondérée de l’ensemble des régions analysées, dont les données ont été arrondies à la centaine la plus proche.

[2]  Gouvernement du Canada, https://www.budget.canada.ca/2022/report-rapport/chap1-fr.html#m23

[3] Un sondage en ligne a été mené entre le 8 et le 14 novembre 2022 auprès de 1506 citoyens américains âgés de plus de 18 ans vivant dans les États frontaliers (Maine, New York, Vermont, Pennsylvanie, Michigan, Ohio, Wisconsin, Minnesota, Dakota du Nord, Montana, Washington, New Hampshire, Idaho, Oregon, Massachusetts, Indiana et Illinois) en utilisant le panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1506 répondants aurait une marge d’erreur de +/-2,5 % pour n=1500.