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Grand Montréal: Royal LePage prévoit une hausse modeste des prix des propriétés au dernier trimestre de 2022 par rapport au même trimestre en 2021, tandis qu’une première correction trimestrielle est observée depuis plus de cinq ans

  • Au 3e trimestre de 2022, le marché immobilier du Grand Montréal a emboîté le pas aux grandes régions de Toronto et Vancouver, observant une première correction trimestrielle du prix des propriétés en plus de cinq ans
  • À l’exception de la Rive-Sud, la totalité des régions à l’étude ont vu le prix de l’agrégat fléchir d’un trimestre à l’autre
  • L’ouest et le centre de Montréal ont observé une première diminution du prix des maisons unifamiliales détachées d’une année sur l’autre, depuis 2018
  • Royal LePage a révisé ses prévisions de fin d’année à la baisse, mais prévoit que les prix termineront l’année sur une hausse modeste des prix au 4e trimestre de 2022 comparativement à la même période en 2021

MONTRÉAL, le 13 octobre 2022 – D’après l’Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage publiée aujourd’hui, l’ensemble des régions du Grand Montréal à l’étude ont vu le prix de l’agrégat des propriétés diminuer d’un trimestre à l’autre, à l’exception de la Rive-Sud où les prix sont demeurés à l’équilibre. Deux secteurs du Grand Montréal ont affiché une baisse de l’agrégat du prix des propriétés d’une année sur l’autre, pour la première fois depuis le quatrième trimestre de 2018 selon les données historiques de l’entreprise.

Selon l’Étude, le prix de l’agrégat[1] d’une propriété dans la région a augmenté de 7,3 % d’une année sur l’autre pour atteindre 554 800 $ au troisième trimestre de 2022, mais diminué de 5,3 % entre le deuxième et le troisième trimestre de 2022, représentant un écart de 30 900 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a quant à lui augmenté de 8,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 621 400 $, tandis qu’il a fléchi de 5,9 % sur une base trimestrielle, représentant un écart de 39 000 $. Le prix médian d’un appartement en copropriété a pour sa part affiché une hausse de 5,4 % d’une année sur l’autre pour atteindre 432 600 $, mais décliné de 4,5 % entre le deuxième et le troisième trimestre de 2022, représentant un écart de 19 900 $. Les données relatives aux prix, qui comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, sont fournies par la société sœur de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d’évaluation immobilière canadienne de premier plan.

« Le marché immobilier du Grand Montréal est visiblement entré dans une correction trimestrielle des prix entre le deuxième et le troisième trimestre, accusant un léger retard sur les deux autres grandes métropoles canadiennes », confirme Marc Lefrançois, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Tendance à Montréal. « Les prix de vente demeurent encore supérieurs à ceux de 2021, mais tendent vers une stabilisation sur une base annuelle, tandis que les conditions du marché reviennent à l’équilibre. Cette correction modeste des prix de l’immobilier était inévitable et offrira un peu d’air aux acheteurs, mais pourrait être de courte durée, si les fondamentaux économiques et le climat de politique mondiale restent dans leur état actuel. Bien que les prix diminuent, la demande n’a pas pour autant disparu. Au contraire, de nombreuses cohortes d’acheteurs, notamment ceux qui convoitent l’achat d’une première propriété, restent aux aguets afin de saisir l’occasion lorsque les prix auront suffisamment diminué pour s’harmoniser à leur capacité financière récemment altérée par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. Si les prix sont appelés à se corriger, rien n’indique toutefois que les taux d’intérêt diminueront à court terme, ce qui annulera pour plusieurs la brèche d’accessibilité au marché. »

Considérant les conditions actuelles du marché immobilier, Royal LePage a révisé ses prévisions du prix à la baisse et prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Montréal augmentera de 2,5 % au quatrième trimestre de 2022, comparativement au quatrième trimestre de 2021, pour atteindre 545 915 $. Cela implique que le prix de l’agrégat entre le troisième trimestre et le quatrième trimestre de 2022 affichera une baisse de 1,6 %.

L’augmentation considérable des niveaux d’inventaire depuis le printemps a laissé place à moins de concurrence pour les acheteurs. Cependant, le manque d’offre chronique de logements et la demande refoulée devraient soutenir une hausse modérée des prix à moyen et long terme, ce qui continuera d’entraver l’accession à la propriété, particulièrement auprès des premiers acheteurs. Bien que le rêve de devenir propriétaire se soit intensifié durant la pandémie, le Québec, à l’instar des autres provinces canadiennes, a essuyé un recul du taux de propriété au cours des cinq dernières années, passant de 61,3 %[2] en 2016 à 59,9 %[3] en 2021. L’érosion de l’accessibilité au logement causée par la flambée des prix des maisons et la construction importante d’unités locatives dans la province expliquent en partie ce déclin du taux de propriété. De plus, une part importante de baby-boomers arrivent à l’âge où l’entretien d’une propriété unifamiliale devenu un fardeau et considèrent davantage la location. Comme facteur additionnel, la croissance de l’immigration au Québec ces dernières années a pu favoriser le marché locatif au détriment du taux de propriété, lorsque l’on considère que le délai moyen d’achat de propriété chez les nouveaux arrivants du Québec qui se portent acquéreurs d’une résidence est de quatre ans après l’arrivée au pays[4].

La période de surenchère sans précédent a été interrompue par les hausses successives du taux directeur de la Banque du Canada, et plus particulièrement lors de la quatrième augmentation en juillet dernier, laquelle a envoyé un signal clair selon lequel la réduction de l’inflation est une priorité pour l’institution gouvernementale. Cela a grandement modifié le comportement des acheteurs et réduit leur pouvoir d’achat.

« Les signes de ralentissement du marché immobilier se sont intensifiés au cours des derniers mois, suivant les maintes interventions de la Banque du Canada visant à freiner l’inflation. Au moment où les coûts d’emprunt ont augmenté, l’inventaire de propriétés s’est mis à grimper, incitant de nombreux vendeurs à effectuer des révisions de prix pour demeurer compétitifs dans un environnement de demande réduite », explique M. Lefrançois. « Aujourd’hui, pour établir le juste prix de vente, nous ne pouvons plus utiliser des comparables d’il y a trois mois, mais nous devons plutôt nous en tenir aux propriétés vendues durant les 30 derniers jours. Cela illustre à quel point le marché évolue rapidement. Cela dit, le nombre de propriétés dans la plupart des secteurs de l’île reste de loin inférieur à la période pré-pandémie, raison pour laquelle les prix sur le marché immobilier du Grand Montréal avaient résisté jusqu’ici. »

Selon M. Lefrançois, bien que le temps des aubaines soit loin d’être arrivé, la période actuelle offre une négociation considérablement plus équitable.

« Ces jours-ci, les acheteurs peuvent prendre le temps d’évaluer leurs options, visiter dans des délais raisonnables et inclure dans leurs promesses d’achat des conditions qui les protègent et qui correspondent à leurs besoins. De leur côté, les vendeurs peuvent mettre leur propriété sur le marché avec la confiance de pouvoir trouver et acheter leur prochaine résidence dans un environnement moins compétitif », affirme-t-il. « Cet assouplissement du marché était obligé. Le logement doit d’abord répondre à un besoin, celui d’avoir un toit au-dessus de la tête. Les profits exponentiels réalisés par de nombreux vendeurs au cours des deux dernières années constituent une exception à la règle qui ne pouvait pas durer éternellement et cette période sans précédent ne devrait pas être utilisée comme une référence à long terme. Tandis que nous nous dirigeons vers des conditions de marché plus saines, les vendeurs comme les acheteurs devront ajuster leurs attentes », conclut-il.

Tableau des prix des maisons – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons 

Actifs médias de Royal LePage

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.

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Données de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
Région du Grand Montréal, 3e trimestre 2022

Maison unifamiliale détachée
Région Prix médian

T3 2022

Variation T3 2022 – T2 2021 (%) Variation T3 2022 – T3 2022 (%)
Montréal Centre 977 800 $ -12,3 % -7,8 %
Montréal Est 610 200 $ -3,2 % 11,7 %
Montréal Ouest 734 500 $ -10,7 % -1,0 %
Laval 622 600 $ -4,0 % 17,2 %
Rive-Nord de Montréal 495 800 $ -4,8 % 15,3 %
Rive-Sud de Montréal 568 700 $ -4,6 % 8,8 %
Grand Montréal 621 400 $ -5,9 % 8,8 %

 

Appartement en copropriété
Région Prix médian

T3 2022

Variation T3 2022 – T2 2021 (%) Variation T3 2022 – T3 2022 (%)
Montréal Centre 510 800 $ -4,5 % 1,7 %
Montréal Est 441 500 $ -2,6 % 3,9 %
Montréal Ouest 413 900 $ -2,4 % 0,9 %
Laval 370 900 $ -3,6 % 9,6 %
Rive-Nord de Montréal 358 500 $ -0,4 % 16,4 %
Rive-Sud de Montréal 374 000 $ -2,8 % 13,0 %
Grand Montréal 432 600 $ -4,4 % 5,4 %

 

Agrégat
Région Prix médian

T3 2022

Variation T3 2022 – T2 2021 (%) Variation T3 2022 – T3 2022 (%)
Montréal Centre 653 800 $ -7,0 % 0,8 %
Montréal Est 532 800 $ -5,5 % 6,6 %
Montréal Ouest 657 600 $ -5,8 % 0,8 %
Laval 535 800 $ -3,7 % 14,3 %
Rive-Nord de Montréal 496 200 $ -4,8 % 16,3 %
Rive-Sud de Montréal 551 900 $ 0,3 % 12,7 %
Grand Montréal 554 800 $ -5,3 % 7,3 %

*Les données présentées dans les tableaux ci-­dessus pourraient ne pas correspondre à celles reportées antérieurement pour la même période, étant donné des mises à jour de marché ultérieures.

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les types d’habitation les plus courants, à l’échelle nationale et dans les 62 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Valérie Dupuis
North Strategic pour le compte de Royal LePage
valerie.dupuis@northstrategic.com
514-622-4843


[1] L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions.

[2] Statistique Canada, recensement de 2016: Le logement au Canada : faits saillants du Recensement de 2016

[3] Statistique Canada, recensement de 2021: Acheter ou louer : le marché du logement continue d’être transformé par plusieurs facteurs alors que les Canadiens sont à la recherche d’un chez-soi abordable

[4] Royal LePage; Une maison sur cinq est achetée par un nouvel arrivant au Canada; octobre 2019.